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La Souveraineté Numérique sauvée par le Web3
Dans un monde de plus en plus connecté, la gestion des données personnelles est devenue un enjeu majeur. Pourtant, l’Europe peine à garantir la souveraineté de ses informations numériques.
Aujourd’hui, une grande partie des données des citoyens européens est stockée et exploitée par des entreprises américaines, une situation qui soulève des inquiétudes sur la sécurité, la confidentialité et la dépendance technologique du continent.
Malgré des tentatives de régulation comme le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), l’Europe ne parvient pas à reprendre le contrôle face aux géants du numérique.
Web3 : Une alternative crédible à la centralisation des données ?
Face à cet échec, un nouveau modèle émerge : le Web3. Cette évolution d’Internet repose sur la blockchain et les technologies décentralisées (cryptomonnaies, NFT), qui permettent aux utilisateurs de posséder et de gérer directement leurs données. Contrairement aux plateformes centralisées où les informations sont hébergées sur des serveurs contrôlés par de grandes entreprises, le Web3 promet un écosystème où chaque utilisateur est maître de ses données.
Un exemple concret de cette transformation serait un réseau social où chaque utilisateur possède ses publications, ses photos et ses vidéos sous forme d’actifs numériques, avec la possibilité de les transférer d’une plateforme à l’autre sans perdre leur propriété. Ce modèle mettrait fin à la dépendance aux plateformes actuelles et garantirait une meilleure protection de la vie privée.
Un enjeu géopolitique et économique majeur
Mais la question dépasse le simple cadre technologique. Derrière la souveraineté des données se cache un enjeu géopolitique et économique crucial. En laissant ses informations circuler librement vers les États-Unis, l’Europe affaiblit son pouvoir numérique et économique.
La dépendance aux infrastructures étrangères limite sa capacité à innover et à imposer ses propres règles. Même plus grave, nous donnons nos données européennes pour la recherche en Intelligence Artificielle... (DeepLearning de Meta)
Si le Web3 représente une opportunité pour reprendre le contrôle, encore faut-il que l’Europe investisse et soutienne activement ces technologies. À défaut, elle risque une fois de plus de rester spectatrice d’une révolution numérique menée par d’autres.
